Abdessalam Arrachidi présente une architecture singulière, intemporelle et contemporaine, bâtie en symbiose avec les questions de forme et de fonction, d’esthétique, de lumière et de durabilité. Pour lui, une architecture est admirable lorsqu’elle nous raconte une histoire, lorsqu’elle entre en harmonie avec son environnement. Ce qui relève du rôle de l’architecte.
1 // H-H HOUSE
Cette villa isolée, destinée à acceuillir une jeune famille avec deux enfants, tire son inspiration de notre culture arabe du Riad. Se plaçant sur un terrain de 1000 m², elle s’articule autour d’un patio, mis en scène par un bassin d’eau et un Acacia Tortilis, qui assure la ventilation naturelle de la maison.
Par la suppression de la frontière, qui sépare le dedans du dehors, grâce à un vitrage coulissant, les pièces de vies sont complètement ouvertes, orientés plein sud sur la piscine et le jardin paysager de la propriété.
Le rez-de-chaussée se compose des pièces de réception; un living à double hauteur «cathédrale», une salle à manger, un séjour familial et une cuisine américaine. Les espaces sont semi-ouverts, communiquant les uns aux autres. L’étage, plus intime, est réservé aux maitres des lieux.
De grandes ouvertures créent un jeu de lumières à l’intérieur de la maison, une fois occultées par des persiennes en lames bois sur rails, et limitent les apports solaires.
Une importance toute particulière a été donné à l’emploi de matériaux tel que le béton brut, le béton ciré mais aussi le bois naturel, le verre et l’acier brut.
2 // H-S APPARTEMENT
Ce projet en cours d’achèvement, cherche à rénover complètement un appartement de 120 m², datant des années 1940. L’idée maîtresse est de conserver le charme du lieu en gardant les grandes hauteurs sous-dalle, et de mettre à l’honneur l’appartement haussmannien en rapportant ses codes : les moulures murales, les corniches et les rosaces.
Le dessein imaginé est d’agrandir l’espace de vie et d’y installer une salle à manger sur-mesure à proximité de la cuisine, tout en les séparant à l’aide d’une verrière de style « atelier ».
3 // RÉSIDENCE KARAM
Cet immeuble urbain, en cours de construction, se dresse sur quatre étages, et se situe dans un ancien quartier résidentiel réservé aux villas, récemment devenu zone immeuble.
Le parti pris architectural a été de créer un mouvement de la façade, par un jeu de pleins et de vides. De larges baies vitrées permettent de bien éclairer l’intérieur des
appartements.
4 // D-A HOUSE
La villa, isolée, est conçue pour une grande famille avec trois enfants, sur un terrain de 1200 m².
Un « semi-patio », situé à l’entrée de la maison, affirme la volonté de l’architecte d’une transparence, et permet de ne pas obstruer la vue du jardin paysager et de la piscine.
En forme de L, deux boîtes composées de lignes droites s’entremêlent, et créent un rez-de-chaussée ouvert. De grandes baies vitrées permettent d’apprécier la vue du jardin et de la piscine, sans aucune limite entre l’intérieur et l’extérieur.
Le projet se définit par l’emploi de matériaux bruts, affectionnés par l’atelier 4 A, tel que le béton, le verre et le bois.
A PROPOS DE ABDESSALAM ARRACHIDI
Abdessalam Arrachidi a, à son actif un parcours varié, créatif et très personnel. Né Casablanca, il entame ses études au Liban, à l’académie Libanaise des Beaux-Arts (une école d’architecture créée par Michel Ecochard en 1943), où il étudie 4 ans jusqu’à la guerre de 2006, qui l’oblige à revenir au Maroc. Il obtient alors son diplôme à l’École Supérieure d’architecture de Casablanca.
Après plusieurs stages en agence au Maroc et à l’étranger, sa carrière professionnelle se concrétise au cabinet du grand Architecte Chakib Jaidi où il reste 5 ans jusqu’à la création de son propre cabinet en 2019 : 4A : atelier d’architecture Abdessalam Arrachidi.
