Le film « The Brutalist », réalisé par Brady Corbet et sorti en 2025, est un film épique retraçant le parcours poignant de László Tóth, un architecte juif hongrois incarné par Adrien Brody. Après la Seconde Guerre mondiale, László et sa femme Erzsébet (jouée par Felicity Jones) fuient une Europe en ruines pour tenter de reconstruire leur vie aux États-Unis. Ils y rencontrent l’industriel visionnaire Harrison Lee Van Buren (Guy Pearce), qui confie à László la conception d’un monument moderniste audacieux, symbolisant l’ascension de l’Amérique moderne.
L’ARCHITECTURE BRUTALISTE AU CŒUR DU RÉCIT
Comme son titre l’indique, l’architecture brutaliste occupe une place centrale dans le film. Ce style, caractérisé par ses formes massives, ses lignes épurées et son béton brut, devient un écho visuel des luttes intérieures du protagoniste. Chaque bâtiment conçu par László symbolise à la fois la résilience face à l’adversité et l’aspiration à une transcendance artistique.
Brady Corbet utilise ici l’architecture comme un véritable personnage, traduisant les tensions entre l’innovation artistique et les contraintes imposées par une société en pleine reconstruction. À travers ces monuments, The Brutalist interroge les liens entre l’art, la mémoire et l’histoire collective.
UNE RÉFLEXION SUR L’IMMIGRATION ET L’IDENTITÉ
Au-delà de son intrigue, The Brutalist explore des thématiques universelles telles que l’immigration, l’identité juive et la relation complexe entre l’artiste et son mécène. László Tóth incarne la quête de reconnaissance et de rédemption d’un créateur confronté à des dilemmes moraux et artistiques, dans un monde en pleine mutation.
UNE FRESQUE SALUÉE PAR LA CRITIQUE
« The Brutalist » a reçu des critiques largement positives, consolidant sa place parmi les films majeurs de l’année. Javier Ocaña, dans une chronique pour Hoy por Hoy, l’a qualifié de « grandiosa obra maestra », le comparant à des classiques tels que Lawrence d’Arabie ou Il était une fois en Amérique. Ocaña recommande de le visionner en salle pour profiter pleinement de son imagerie spectaculaire et de sa bande-son immersive.
Le Times a également salué l’œuvre, la décrivant comme une « épopée historique monumentale » et mettant en avant les performances remarquables d’Adrien Brody et de Felicity Jones. Selon le journal, le film est un sérieux prétendant aux Oscars, avec dix nominations, dont celles du meilleur film et du meilleur acteur pour Brody. Avec The Brutalist, Brady Corbet signe une œuvre audacieuse et complexe.