Après avoir habillé la façade du Musée Mohammed VI et marqué les murs de Paris, de Barcelone ou encore de Linz de ses Totems, Ghizlane Agzenai revient à Casablanca pour son premier solo show. Rendez-vous dès le 21 mars 2019 à La Galerie 38 pour découvrir « TOTEM », une exposition colorée qui ne manquera pas de vous transporter dans un univers de formes géométriques marqué par un optimisme communicatif.
Ayant baigné dans le monde du graphisme et du design, Ghizlane Agzenai a toujours eu un sens esthétique aiguisé. Cette jeune artiste a développé tout au long de son parcours un goût prononcé pour les signes de la modernité graphique : tags, graffitis, BD, jeux-vidéos etc. C’est donc sous cette influence que Ghizlane Agzenai s’est passionnée pour l’art, et en particulier l’art urbain, véritable laboratoire de création visuelle.
Ghizlane Agzenai s’est envolée il y a quelques années à Berlin où elle débutera sa carrière d’artiste urbaine auprès du duo Low Bros. Soutenue par Christoph et Florin Schmidt, deux grandes figures de l’art urbain, Ghizlane Agzenai s’est imposé le pari osé de devenir l’une des premières artistes féminines urbaines marocaines à habiller les murs du royaume de ses créations.
Aujourd’hui, le pari est tenu. Ses oeuvres, qu’elle nomme « TOTEM » en référence aux objets bienveillants, ont orné la façade du Musée Mohammed VI de Rabat, le mur d’Oberkampf à Paris, et plusieurs espaces à Barcelone et à Linz. Dans quelques mois, c’est une enceinte de pas moins de 210m² qui sera couverte d’une pièce magistrale et colorée à Vigo, en Espagne.
Après maintes expérimentations formelles et recherche autour de l’esthétique abstraite, Ghizlane Agzenai s’est intéressée au mouvement de l’Op’Art où les formes géométriques créent l’illusion de 3D. C’est à partir de là que l’artiste a décidé de se focaliser sur ces jeux de mouvements et de superposition telles qu’on les voit dans ses oeuvres actuelles, dans une constante quête de l’harmonie et du beau.
Adepte de l’abstraction géométrique, Ghizlane Agzenai a recours à des formes et à des couleurs contrastées, disposées en aplats mais aussi parfois en sculpture pour jouer avec la perception des spectateurs. Inspirée par les espaces, l’artiste manipule à la fois l’image et l’arrangement de l’objet, de sorte à ce que son public observe, analyse, et devienne pour ainsi dire acteur de ses oeuvres.
Enfin, Ghizlane Agzenai a su jouer avec les attributs techniques et artistiques de notre époque pour un rendu où la ligne, la forme géométrique et la couleur devenaient par eux-mêmes signifiants. Elle s’est nourrie des avancées technologiques pour proposer de nouvelles formes d’expression. Outre ses toiles, l’artiste s’est aussi orientée vers des structures de lumière ou des plexiglas qui offrent à certaines de ses oeuvres des couleurs inégalées. Ghizlane Agzenai étend donc sa recherche artistique afin d’explorer encore et toujours de nouveaux territoires.
Ses oeuvres, reposant sur une trame précise, calculée, où chaque centimètre compte et s’intègre dans une réflexion globale, sont composées de formes qui se juxtaposent, s’entrelacent, afin d’obtenir des volumes épurés mais puissants, baigné dans une multitude de couleurs vibrantes.
Du 21 mars au 21 avril 2019, Ghizlane Agzenai a présenté son premier solo show à La Galerie 38 à Casablanca. Une exposition où perception et sensation nouvelles sont portées par une recherche artistique qui se veut optimiste et pleine de rêves. A découvrir absolument !