Une première saison pour le programme MAJAZ qui suggère, pour inaugurer un programme riche en nouveautés, l’exposition de l’artiste « Sarah Hasbi » intitulée « Reine Affranchie ». A partir du 25 décembre, des oeuvres qui soulèvent des problématiques liées à la place de la femme et son apparence, soigneusement réalisées par la jeune femme, s’offrent à vous au Comptoir des Mines Galerie à Marrakech.
Entre peinture et collage, Sarah utilise différentes méthodes et vacille entre surréalisme et féminisme pour transmettre des messages forts. Violences basées sur le genre, système de représentations toujours mettant les femmes dans la case du faible, du fragile, et de l’incomplet, sont toutes des notions auxquelles Sarah est sensible, les considérant comme une pesanteur qui vient s’ajouter au poids de l’existence dans les temps modernes. Elle tente à travers ses tableaux, faire ressortir ce système patriarcal ancré dans la société.
A PROPOS DE L’ARTISTE
Née à Marrakech en 1994, Sarah Hasbi se passionne pour la création dès son plus jeune âge. Outre ses études de journalisme et quelques années d’exercice dans le monde des médias, elle trouve dans les arts visuels une forme de liberté personnelle qui correspond à une certaine vision qu’elle a de la société. Très active sur les réseaux sociaux, Sarah a réalisé plusieurs capsules où elle a prouvé son art de la transformation et son engagement pour la cause féminine au Maroc. Aujourd’hui Sarah Hasbi aime explorer le surréalisme en peinture et en photographie pour créer des mondes sans aucune restriction de temps, d’espace ou de logique.