Agence Crédit du Maroc Val d’Anfa – Casablanca

Malgré le développement relativement récent du métier de Banque Privée au Maroc, les principales institutions financières du royaume se voient désormais dotées de « Business Units » exclusivement dédiées à la gestion du patrimoine de leur clientèle prestigieuse. La nouvelle Banque Privée du Crédit du Maroc ne déroge pas à la règle en offrant à sa clientèle VIP un service spécifique sur mesure. Cette offre, dédiée à des clients exigeants et fortunés, se doit de prendre place dans un lieu exclusif alliant sobriété, confort et discrétion.

Malgré le développement relativement récent du métier de Banque Privée au Maroc, les principales institutions financières du royaume se voient désormais dotées de « Business Units » exclusivement dédiées à la gestion du patrimoine de leur clientèle prestigieuse. La nouvelle Banque Privée du Crédit du Maroc ne déroge pas à la règle en offrant à sa clientèle VIP un service spécifique sur mesure. Cette offre, dédiée à des clients exigeants et fortunés, se doit de prendre place dans un lieu exclusif alliant sobriété, confort et discrétion.

Le noeud de jonction de ces trois axes routiers en dit déjà beaucoup au sujet du bâtiment : au point de rencontre des boulevards Franklin Roosevelt, Moulay Rachid et Abdellatif Benkaddour. Quel meilleur endroit que le coeur battant du Val d’Anfa pour établir un espace bancaire destinéàune clientèle d’exception ?

Le projet de l’Agence Crédit du Maroc Val d’Anfa est né de la volonté de la banque de se lancer dans un nouveau concept « haut de gamme » destiné à une clientèle triée sur le volet, où il est question de gestion patrimoniale et de conseil en investissement. Le projet se devait donc naturellement de répondre à un niveau d’exigence élevé en termes de fonctionnalité et de qualité des espaces.

La réponse à l’ensemble de ces demandes a guidé l’approche de l’agence Orange Atelier – Derouich Architecte & Associés, vers un concept architectural et d’aménagement des espaces visant sobriété et clarté formelle. Pour ce faire, la Maîtrise d’OEuvre a proposé un bâtiment se voulant évocateur de par sa forme extérieure d’une noblesse et d’une assurance inhérentes à un édifice institutionnel imposant, sans pour autant avoir un effet de domination sur son environnement. L’édifice s’intègre effectivement à son voisinage, constitué de villas en R+1, pour la plupart résidentielles, mais dont beaucoup sont devenues des établissements tertiaires (restauration, hôtellerie, banques,…).

Le bâtiment prend des formes extérieures et intérieures résolument modernes. Il adopte des nuances neutres (anthracite et ivoire) et des formes orthogonales claires et lisibles. Les façades du bâtiment sont ventilées, et se parent de carreaux de céramique agrafés. L’édifice est vitré sur toute la hauteur de son rez-de-chaussée, protégé à cet endroit par des lames orientables blanches faisant office de brise-soleil. 

Aux niveaux supérieurs, les ouvertures sont dosées avec parcimonie sous forme de meurtrières, ou de bandeaux horizontaux fins, contribuant à la plastique générale de la façade, et conférant aux salles situées à la mezzanine et au premier étage une impression de discrétion et de confidentialité.

Le projet se compose de cinq niveaux : deux sous-sols, le premier étant un parking, et le second renfermant les coffres forts et les archives de la banque. Le rez-de-chaussée comprend principalement les espaces d’accueils, les guichets ainsi que le bureau de direction. La mezzanine et l’étage abritent les bureaux et salles de réunion. 

Le hall d’entrée se développe en largeur, sur une double hauteur et se pare d’un équilibre de textures froides (marbre, métal, verre) et chaudes (mobilier de couleur rouge, habillages de colonnes et de faux-plafond en bois). L’architecte met ici en scène la lumière et l’espace par cette double hauteur. Les imposantes colonnes parées de bois permettent en outre une portée qui dégage l’espace, laissant une impression à la fois de grandeur et de sérénité.

L’espace du hall d’accueil a également été conçu pour servir de lieu d’exposition temporaire en collaboration avec une galerie d’art de la place. Des séparations en rideau motorisées ont été prévues à cet effet.

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L’accès à la mezzanine s’opère par un escalier à claire voie en structure métallique blanche et aux marches en marbres de Carrare veiné de gris, qui s’offre aux usagers dès l’entrée du bâtiment. Les garde-corps vitrés se font oublier.

Les étages sont constitués d’espaces plus cloisonnés, où la matérialité du bois prend le dessus sur l’immatérialité de lumière du rez-de-chaussée. Ces espaces de travail allient sobriété, élégance et fonctionnalité.La qualité du mobilier et le choix des tableaux de maître apportent une touche de raffinement, et participent de l’ambiance feutrée.

FICHE TECHNIQUE