« Autodid’Art » – Fondation Al Mada

Du 2023-02-07 - au 2023-04-13

La Fondation Al Mada nous invite à découvrir une exposition inédite intitulée « Autodid’Art », et ce à partir du 7 février 2023 à la Villa des Arts de Rabat. Cette exposition présentera un collectif de femmes et d’un seul homme, loin de tout courant ou tradition artistique. Certains rêvent de devenir des artistes confirmés et d’autres produisent dans la discrétion totale.


1 // KARIMA ALAMI

Née le 30 avril 1964 à Rabat, Karima Alami a étudié la biologie animale à l’université Mohammed V de Rabat. Autodidacte, elle réalise ses premières toiles en acrylique dans un style abstrait. Par la suite, elle explore divers styles notamment celui du figuratif pour finalement adhérer à l’hyperréalisme.

Karima Alami – Sans titre, Techniques mixtes sur toile, 90 x 120 cm, 2019

2 // ANISSA BERRADA

Fascinée par la richesse et la variété des costumes du Maroc qui changent et tombent dans l’oubli avec le temps.

j’ai éprouvé le besoin de laisser une trace des vêtements traditionnels. Il me semble utile de montrer grâce au partage, surtout aux enfants la diversité et la richesse de notre patrimoine vestimentaire. C’est une invitation au voyage dans le monde des costumes et parures traditionnelles du Maroc.

Anissa Berrada

3 // HAJA ZAHRA BOUALI

Née en 1938 à El Jadida, Haja Zahra y a vécu jusqu’à l’âge de 10 ans. Elle a perdu ses parents à l’âge de 6 ans et tout a basculé: la petite Zahra a été envoyé à la compagne vers Sidi Bennour, une vie totalement rurale loin des tabliers et des bancs d’écoles. Il a fallu s’adapter à cette nouvelle vie – traire les vaches, faire le pain et filer la laine. Les affectations militaires de feu son mari n’apportaient pas la stabilité à Haja Zahra mais elle a su s’occuper en apprenant la broderie, le tricot et le tissage à la maison.

Zahra Bouali – Les fleurs, Acrylique sur toile, 70 x 60 cm, 2021

4 // MINA JABRANE

Née en 1968 dans la région du Rif au Maroc, Mina Jabrane est une artiste peintre marocaine. Peintre autodidacte, elle s’est mise à la peinture avec ces différentes techniques, avec une prédilection pour la peinture à l’huile. Passionnée par la beauté du monde, la toile est essentiellement pour elle un espace de liberté d’imagination qui lui permet surtout de délivrer un message sensible. Ses paysages, fruit d’une nostalgie ou d’un rêve, sont l’expression d’une philosophie de la vie, dans laquelle le paysage serait le portrait des états d’âme de l’artiste et de sa mémoire, de son existence et de son parcours.

Mina Jabrane – Demi-saison, Acrylique sur toile, 86 x 47 cm, 2022

5 // DOUJA GHANNAM

Douja peint depuis près de vingt-neuf ans. Elle est venue à la peinture, ou plutôt la peinture est venue à elle, suite à un incident de parcours. Elle s’essaie à la sculpture d’abord, puis découvre la peinture à l’huile. Totalement autodidacte, elle peint ce qu’elle appelle « des scènes marocaines » aux références oniriques incontestables. Les séquences réalisées sont construites sur une superposition de scènes emboîtées, serties d’une abondance florale finement exécutée. Celle qui a appris à écrire avec la couleur, nous transmet des fragments de rêves, défilant successivement et parfois les uns dans les autres.

Douja Ghannam – حوار, Huile sur toile, 30 x 30 cm, 2022

6 // FAHD IDRISSI KHAMLICHI

Fahd détient des compétences remarquables, un savoir-faire admirable et un savoir-être incomparable. Sa vision de l’art est inconditionnelle, infinie et sempiternelle. Il a ce mélange de sensibilité et d’imagination intuitive. Cette fusion de crudités et réalités, ornés d’un grain de folie abstrait, se concrétise par une utilisation instinctive, innée et maîtrisée de la couleur, la composition et la géométrie.

Fahd Idrissi Khamlichi – Organized Chaos, Huile sur toile, 95 x 95 cm, 2022

7 // HAJAR MORTAJI

Jeune artiste peintre autodidacte, Hajar découvert sa passion pour la peinture à l’âge de 12 ans. Influencée par l’art contemporain, elle retrouve son style dans l’expressionnisme abstrait, ainsi que dans son imagination pour interpréter ce qu’elle vit, aperçoit ou ressent au quotidien. Hajar est une doctorante chercheuse en Sciences de l’Education et Technologies d’Apprentissage et d’Enseignement à L’Institut de l’Education de l’Université de Lisbonne et à la Faculté des Sciences de l’Education de l’Université Mohammed V de Rabat. Elle est aussi enseignante certifiée de la langue portugaise, et auteur et traductrice de plusieurs travaux de recherche.

Hajar Mortaji – Bayn, Acrylique sur toile, 60 x 70 cm, 2021

8 // LAILA SKALLI

Laila Skalli est née à Fès en 1954.Elle a exercé à l’Hôpital Avicenne, au Laboratoire Du Maghreb à Rabat, puis dans sa propre Officine. Suite à un grave problème de santé, Laila Skalli a décidé de ralentir le rythme de travail et de se tourner vers ce qu’était sa passion à l’adolescence ; la peinture. Elle a donc intégré l’atelier de l’artiste Saïd Qodaid pendant trois ans, et ensuite elle a poursuivi au Canada, au Centre Des Arts Visuels de Montréal pendant de 2005 à 2010. A travers le temps, elle a découvert un chemin vers la peinture. Ses premières toiles ont été produites chez ses enfants à Paris, retraçant un voyage dans ses souvenirs à travers les couleurs.

Laila Skalli – Histoire d’Antan, Techniques mixtes, 2,36 x 1,59 cm, 2022

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