Jean Baudrillard // Editions Sens & Tonka
Baudrillard commence ainsi son texte : « Partons de l’espace, qui est quand même bien la scène primitive de l’architecture, et de la radicalité de l’espace, qui est le vide. Y a-t-il nécessité, et une possibilité, de structurer, d’organiser cet espace autrement que par une extension horizontale et verticale, autrement dit : est-il possible d’inventer, face à la radicalité de l’espace, une vérité de l’architecture ? Est-ce que l’architecture s’épuise dans sa réalité, dans ses références, dans ses procédures, dans ses fonctions et ses techniques, ou est-ce qu’elle n’excède pas tout cela pour s’épuiser dans autre chose, qui serait sa propre fin, ou qui lui permettrait de passer au-delà de sa fin ?