Suite au récent séisme qui a frappé le Maroc et la vague médiatique accusant les vieilles maisons en terre et brique crues pour les dégâts générés, le Comité Scientifique International Patrimoine d‘Architecture de Terre (ICOMOS) et le Comité International sur l’Architecture Vernaculaire ( CIAV) ont publié le communiqué suivant apportant plus de précisions sur le sujet.
Contrairement aux idées véhiculées, l’effondrement des bâtisses ne peut être attribué à leur ancienneté ou à leurs matériaux traditionnels. Ces constructions ancrées dans la culture marocaine ont été conçues pour répondre durablement aux besoins de la région, y compris face aux séismes.
Il est essentiel de comprendre que l’effondrement lors d’un tremblement de terre peut toucher un bâtiment ancien ou moderne, en raison de divers facteurs tels que le manque d’entretien, une mauvaise conception ou la dégradation des dispositifs anti sismique. De plus, la proximité de la faille sismique ou l’utilisation de matériaux incompatibles peuvent également jouer un rôle déterminant.
Il est donc crucial d’éviter les jugements hâtifs et de reconnaître la valeur de l’architecture vernaculaire. Elle n’est pas seulement un témoin durable de l’histoire, mais aussi un patrimoine culturel précieux qui mérite respect et préservation. Pour assurer sa pérennité, la sensibilisation et la diffusion correctes des connaissances architecturales sont indispensables.
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Images de l’architecture vernaculaire après le séisme
Crédit photo:Montserrat Villaverde