L’EAC ouvre deux voies vers la ville de demain

À Casablanca, l’École d’Architecture de Casablanca (EAC) ouvre un nouveau chapitre en lançant deux masters qui répondent aux défis les plus urgents : le Master Urbanisme & Aménagement et le Master BIM – Transition numérique & environnementale. Deux formations, deux réponses complémentaires pour penser la ville autrement et construire mieux, avec précision, responsabilité et ambition.


Le Master Urbanisme & Aménagement regarde la ville comme un palimpseste vivant. Il forme celles et ceux qui savent lire un territoire comme d’autres lisent un visage : ses tensions, ses promesses, ses désirs inachevés. Ici, l’urbanisme n’est pas une théorie en altitude mais une science située, ancrée dans les réalités marocaines et ouvertes aux pulsations du continent africain. On y apprend à planifier sans étouffer, à transformer sans effacer, à bâtir sans exclure. Les étudiants deviennent les dramaturges du sol : concepteurs, médiateurs, stratèges du commun, capables de composer avec l’urgence climatique, les équilibres sociaux et le temps long des métropoles en transition.

Et puis il y a l’autre versant, celui où la ville s’écrit en data, se coordonne en maquettes intelligentes et se construit au millimètre près : le Master BIM Transition numérique & environnementale. Ici, le chantier n’est plus un bruit de fond, il devient une partition. Le BIM n’est pas un outil, c’est un langage. On y parle performance énergétique, bâtiments augmentés, écosystèmes collaboratifs, interopérabilité des projets, mais jamais en oubliant l’essentiel : la durabilité n’est pas un vernis, elle est l’ossature même du projet. Ce master forme les nouveaux architectes du process : pilotes, coordinateurs, visionnaires pragmatiques capables de tenir ensemble la donnée, le design et l’impact.

D’un côté, la ville comme organisme. De l’autre, le bâtiment comme système. Entre les deux, une conviction : l’avenir n’attendra pas ceux qui séparent la pensée de l’action.

À l’EAC, on ne choisit pas seulement une spécialisation. On choisit un cap professionnel ancré dans les mutations réelles de la ville (de demain) et de la construction. Un pari sur des compétences immédiatement opérationnelles, face aux défis urbains, climatiques et numériques qui redessinent nos territoires.


ARTICLE PAR La rédaction
CRÉDIT PHOTO EAC

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