Depuis un siècle et demi, les femmes démontrent leur passion et leur talent pour la construction et l’architecture et, au cours des dernières décennies, leur inscription dans les écoles d’architecture s’est vu augmenter. Voici 7 livres d’architectures écrits pas des auteurs féminins qui seront pour vous, une révélation.
LE CORBUSIER AND THE ARCHITECTURAL PROMENADE, FLORA SAMUEL, 2010.
La «promenade architecturale » – le chemin de l’observateur à travers l’espace bâti – est un élément central des projets architecturaux et urbanistiques de Le Corbusier. C’est la séquence d’images qui se déroulent sous les yeux de l’observateur au fur et à mesure qu’il avance dans la structure. C’est la création d’une hiérarchie parmi les éléments architecturaux, pour une lecture de l’œuvre par le «système de circulation interne » de l’architecture.
COMPLEXITY : DESIGN STRATEGY AND WORLD VIEW, CLEMENT BELLUT, 2008.
Lorsque le terme « complexité » apparaît dans des contextes architecturaux, il est clair à la fois qu’il a plus d’une définition, plus d’une interprétation, plus d’une conceptualisation architecturale. Peut-être plus que d’autres disciplines culturelles, l’architecture est confrontée à la complexité aux aspects les plus divers. De toute évidence, cette complexité réside dans le fait de concevoir une autre image du monde, plutôt que de catégoriser ou d’analyser précisément ce qui existe déjà. Ce qu’il faut, ce sont des modes de lecture de la complexité qui – malgré ou précisément en raison de leurs disparités – conduisent inexorablement à des questions sur leurs référentiels respectifs : quel contexte génère quel concept de complexité, quel concept de complexité génère quel contexte ?
SEXUALITY AND SPACE, BEATRIZ COLOMINA, 1992.
Les essais interdisciplinaires de ce livre abordent la question du genre et sa relation avec le discours et la théorie architecturale, en explorant les relations entre sexualité et espace. Il relate les dits d’une conférence du même nom en 1990 tenue à la Princeton School of Architecture. C’était à la fois la première et la dernière publication consacrée à un discours complet sur l’identité sexuelle dans la discipline architecturale.
THE DEATH AND LIFE OF GREAT AMERICAN CITIES, JANE JACOBS, 1961.
Ce livre a eu une grande influence sur la planification urbaine du 20e siècle en Amérique du Nord. Publié pour la première fois en 1961, cette œuvre est une critique du mouvement moderniste et du renouvellement urbain. La publication influencera le mouvement « nouvel urbanisme » lors de son essor durant les années 1980.
THE FUNCTION OF STYLE, FARSHID MOUSSAVI, 2014.
Ce livre interroge la relation forme-fonction des projets. Il se concentre particulièrement sur l’histoire des techniques de dessin pour décrire différents concepts et fonctions. Tout est montré à travers des dessins qui décrivent la fonction structurelle (agencement des activités ou des matériaux), la fonction physique (comme l’acoustique, la circulation, l’éclairage), la fonction psychologique ou la fonction sociale des formes construites.
THE SEX OF ARCHITECTURE, DIANA AGREST, 1996.
Ce volume rassemble 24 textes d’historiennes, de praticiennes, de théoriciennes et d’architectes, qui expriment collectivement le pouvoir et la diversité des opinions des femmes sur l’architecture et l’urbanisme.
WHERE ARE THE WOMEN ARCHITECTS ?, DESPINA STRATIGAKOS, 2016.
Où sont les femmes architectes? raconte l’histoire de la stagnation du nombre de femmes dans une profession qui reste une citadelle masculine et explore comment une nouvelle génération de militants riposte, fait la une des journaux et bâtit des coalitions qui promettent d’apporter des changements.
