Dans le respect des tracés originaux et de la conception spatiale initiale, Miriam Castells Studio a su faire revivre le siège de la banque BBVA, en y rajoutant une touche subtile de modernité. Ce bâtiment emblématique du centre-ville, construit en 1965, a connu une réhabilitation de la façade principale, ainsi qu’une réorganisation de la réception.
Située au croisement de plusieurs avenues du centre-ville valencien, la façade principale en pan coupé, a connu un souffle de vie nouveau, par un traitement d’angle et des baies vitrées longitudinales. Une continuité verticale a facilement été créée, encadrée par la sobriété du revêtement gris des côtés. L’extérieur a été réalisé dans le respect des matériaux du passé et de leur qualité, en remodelant les détails des façades, sans les dissocier du charme ancien dont elles disposent.
UN DESIGN RAFFINE
Un jeu de contrastes et de textures a tendrement enjolivé l’intérieur au design épuré. Des couleurs nuancées, et des matériaux chaleureux forment un ensemble élégant encore plus accentué par le choix minutieux du mobilier. Entre le marbre clair du comptoir à l’entrée, les mains courantes en bois des garde-corps, et le revêtement gris prépondérant, cette sélection éclectique d’habillage, crée un patchwork harmonieux et plaisant, à la hauteur de la ville lumière espagnole. L’éclairage apporté varie entre des appliques en longueur soigneusement réparties, et des lampes ponctuelles qui génèrent une ambiance tamisée. Les sanitaires, également transformés, ont subi un effet d’agrandissement remarquable de par les miroirs bien cadrés et les bandes lumineuses rajoutées. Le bois, présent à tous les niveaux, enveloppe les cabines et donne plus de chaleur à la pièce.
A PROPOS DE MIRIAM CASTELLS STUDIO
Après un diplôme en administration des affaires, Miriam s’intéresse au design d’intérieur et poursuit ses études à l’Escola EIANA-UAB de Barcelone. Depuis sa diplomation, elle enchaine les formations professionnelles, et rejoint l’équipe de Tonet Sunyer avant de former un studio avec Marta Bartolome. Ce n’est que 8 ans après qu’elle décide de travailler à son propre compte, et s’associe également à Joaquqim Rigau, membre du COAC et du RIBA.