4 questions à Ghita Skalli, architecte urbaniste, enseignante à l’École d’Architecture de Casablanca

Que vous suggèrent les Young Moroccan Architecture Awards (YMAA) ?
Ghita Skalli : La promesse du mérite, le permis de rêver.

Pensez-vous qu’il y a aujourd’hui une avant-garde architecturale ?
GS : Il y en a toujours eu une, la question est de savoir si elle s’exprimait? Les YMAA œuvrent dans ce sens. C’est un jalon important. 

De quoi se distinguent ces jeunes de leurs ainés ?
GS : Le culte de l’image et du succès rapide sont les épouvantails qu’on agite souvent. Mais au-delà, il y a un champ de maîtrise technologique, libérée des complexes que leurs aînés traînent parfois. Lorsque cela s’accompagne d’une créativité généreuse et d’une curiosité avide, les résultats sont percutants !

Est -t-elle dans la mouvance mondiale ou trace-t-elle son propre sillon ?
GS : Les derniers mois ont mis en évidence à quel point, face au même virus, chaque population agit de manière singulière. C’est un paradigme qui s’écroule, qui allait en sens unique. La mouvance mondiale fait de la place au libre arbitre. C’est le moment de nous réapproprier nos rêves. 

Pour plus d’informations sur les Young Moroccan Architecture Awards, rendez-vous sur : www.ymaa.ma

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