Interview – Najoua Loudiyi, docteure en architecture

L’ENA, s’est dotée récemment d’une école doctorale. Une des deux premières docteurs en architecture Najoua Loudiyi  a réussi avec brio sa thèse intitulée : « L’approche architecturale bioclimatique : pour une implication de l’architecte dans l’impératif énergétique du projet ». Ce travail de recherche s’intéresse au critère énergétique dans le secteur du bâtiment en tant que secteur énergivore et propose des actions susceptibles d’améliorer l’implémentation de cet impératif énergétique. Elle nous a accordé un entretien à ce propos.


A+E // Par une approche architecturale bioclimatique l’architecte peut effectivement s’impliquer dans l’impératif énergétique du projet. Quelles sont l’étendue et les limites de son action ?

Najoua Louidyi // « Le paramètre énergétique constitue une préoccupation majeure dans le bâtiment qui est un secteur énergivore. Le critère « énergie » est de plus en plus plébiscité dans les différentes réglementations thermiques qui s’inspirent parfois d’approches ancestrales telles l’approche bioclimatique. Cette dernière constitue en effet une approche conceptuelle exploitable pouvant soutenir l’impératif énergétique du projet et réaliser d’importantes économies d’énergie. Nous savons que les usagers ne sont plus de simples consommateurs mais des usagers de plus en plus exigeants. C’est justement à l’architecte qu’incombe la responsabilité de répondre à leurs besoins par une conception idoine. C’est à lui que revient l’obligation, bien en amont, d’intégrer la composante énergétique dans son geste de conception et l’approche bioclimatique peut justement apporter des solutions dans ce sens. Il est certes vrai que sa mission est régie par nombre de textes de lois qui renvoient tous à son rôle de maître d’œuvre principalement articulé autour des la mission d’étude, de conception et de suivi, cependant, son rôle s’étend aussi à la veille à la conformité règlementaire et technique, au conseil et à l’assistance du maître d’ouvrage.  L’impératif énergétique dans le domaine de la construction est devenu obligatoire depuis 2013 et si le nouveau RGC a exigé la fourniture de la notice de calcul énergétique au dépôt de la demande du permis de construire depuis (janvier 2021) ; il a été tout à fait clair quant à son élaboration qui fait partie désormais des missions de l’architecte. Cette nouvelle prérogative met l’architecte devant le fait accompli, particulièrement eu regard à la loi 66-12 qui a renforcé les dispositifs de contrôle et de répression des infractions et qui a institué la responsabilité pénale de l’architecte au cas d’infraction aux documents de construction et d’urbanisme. 

Ainsi, le paramètre « énergie » doit être anticipé au stade de l’approche constructive qui sera déterminante puisqu’elle impactera la consommation du bâtiment. Dès le stade de l’esquisse, jusqu’à la livraison du permis d’habiter, l’architecte sera appelé à s’engager en proposant des solutions à même de répondre aux enjeux énergétiques et de fédérer les autres parties prenantes autour de cet aspect. »


« Le cursus des architectes doit être imprégné, dès les premières années d’enseignement, de la préoccupation d’économie d’énergie ».


A+E // Dans l’ensemble des pays avancés les choses ont évolué car on a agi sur les systèmes actifs avec la participation effective de l’Etat : crédit d’impôt, carottes et déductions fiscales… Chez nous les encouragements n’existent pas et même les produits les plus performants énergétiquement sont lourdement taxés à l’importation.  Comment peut-on avancer dans ce contexte ?

N.L // « Dans le cadre d’une vision de développement durable, le Maroc ambitionne de réaliser une économie d’énergie de 15% à l’horizon 2030 par rapport à l’évolution tendancielle, et ce principalement dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et du transport. Il faut dire que ce dessein s’est appuyé sur une assise réglementaire qui a été bien étoffée, alors que le cadre incitatif n’a pas bénéficié du même intérêt. L’efficacité énergétique des bâtiments requiert le développement d’instruments financiers incitatifs d’autant plus que nous savons que l’application des dispositions du RTCM induit réellement un surcoût (2,1 % à 4,3% du coût de la construction). Ce surcoût peut donc engendrer une réticence des ménages et des maîtres d’ouvrages à utiliser ces dispositions particulièrement et d’autres pratiques énergétiques généralement.

L’expérience tunisienne est d’ailleurs intéressante à citer dans la mesure où la préparation de la réglementation thermique des bâtiments a été précédée par une phase « d’anticipation expérimentale » afin d’identifier les barrières éventuelles à la mise en place opérationnelle de cette réglementation et de les lever préalablement à son adoption. En créant dès le début le Fonds National de Maîtrise de l’Energie (FNME) comme mécanisme financier incitatif appuyant les actions de maîtrise de l’énergie, l’objectif a été de supprimer les deux barrières principales au niveau du consommateur final à savoir la lourdeur de l’investissement initial et le temps de retour élevé en comparaison avec les autres technologies conventionnelles. 

Le prix et la disponibilité des matériaux d’isolation sur le marché local jouent également un rôle prépondérant dans la généralisation des pratiques énergétiques : c’est pour cette raison qu’une stratégie d’incitation financière et fiscale devrait accompagner la promulgation du RTCM en vue d’encourager le marché des matériaux d’isolation et des procédés de fabrication et de permettre par-là même la diversification des offres et la baisse des prix. Pareillement, les produits bancaires spécifiques dédiés à l’accompagnement des entreprises BTP engagées dans la recherche – développement et les solutions innovantes propres au marché de l’écoconstruction s’avèrent nécessaires en vue de favoriser leur expansion et de créer un marché de la construction durable. Par ailleurs, et étant donné que l’auto-construction constitue un segment important dans nos modes de construction, la mise en place au profit des ménages de crédits à la consommation pour l’acquisition d’équipements à haute performance énergétique et de crédit commercial pour les installations solaires (CES, panneaux photovoltaïques…) qui soient remboursables dans des délais appropriés constituent aussi des moyens très efficaces dans la promotion de la pratique énergétique. »


« Le secteur de la construction se trouve être un secteur propice à la transition énergétique tant ambitionnée par note pays ». 


A+E // La RTCM Règlementation Technique des Constructions au Maroc, entrée en application depuis plusieurs années, est selon nous un échec patent. Que faut-il faire pour corriger le tir ?

N.L // « Malgré la mise en place officielle de la RTCM (novembre 2015) qui vise la rationalisation de la consommation énergétique, sa traduction concrète sur le terrain est en effet loin d’être une réussite. Il est vrai que certains efforts ont été déployés pour une application optimale, notamment la mise en place du logiciel de calcul « Binayate » comme outil de diagnostic de la performance énergétique intervenant justement au stade de la conception ou encore certaines formations initiées par les différentes instances (MATNUHPV, CNOA, GIZ, AMEE, ENA…) pour vulgariser la RTCM et, il n’en demeure pas moins vrai que la pratique peine à s’installer.

Si la plupart des formations dispensées ont principalement abordé les principes de base de l’architecture bioclimatique, de l’efficacité énergétique, des matériaux d’isolation, du zonage climatique et les principes des approches performancielle et prescriptive, l’adaptation des acquis de ce type de formations à la réalité et à la pratique sur le terrain demeure nécessaire. Il serait ainsi judicieux de procéder à une évaluation des besoins basée sur les difficultés rencontrées sur le terrain, recueillies   par les instances représentatives du métier en vue de définir un programme annuel de formations complémentaires destinées aux architectes. L’objectif de ce programme serait de perfectionner les compétences pour répondre aux besoins en diagnostics des différentes catégories de projets nécessitant la maîtrise de certains aspects techniques. Nous citerons parmi les plus saillants les notions de base du calcul du confort thermique, de la simulation thermo dynamique (TRNSYS, ECOBAT, DESIGNBUILDER…), de l’étanchéité à l’air, des ponts thermiques et surtout l’analyse paramétrique des surcoûts y compris le coût de maintenance pour pouvoir justifier l’investissement pour certains projets aux tailles et aux complexités distinctes.

Autant, et sachant que la pratique de la RTCM requiert une certaine maitrise technique de la part de tous les praticiens du secteur, qu’il s’agisse d’architectes ou de BET, ou encore des entreprises BTP qui ne sont pas toujours structurées, la généralisation de ces mesures devrait à notre sens, impérativement profiter d’un accompagnement ciblé « métier ». Nous pensons à ce niveau qu’il serait opportun de profiter de l’expertise de certains organismes de formation spécialisés tels les IFMEREE (institut de formation aux métiers de l’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique) ou les OFPTT pour offrir des formations adaptées aux besoins spécifiques de chaque intervenant de la construction et ou à la demande des maîtres d’ouvrages intéressés.

Dans ce même registre, le cursus des architectes doit être imprégné, dès les premières années, d’enseignement de la préoccupation d’économie d’énergie et qui doit être abordée de façon transversale, aussi bien au niveau technique que juridique. En effet, l’aspect juridique permet de prendre conscience des responsabilités qui incombent à l’architecte vu que l’obligation de fourniture d’une feuille de calcul respectant les exigences thermiques minimales, confère indirectement à l’usager le droit de disposer d’un espace aux caractéristiques énergétiques spécifiques et de réclamer ce droit. Il s’agit donc de développer des stratégies de formations académique, professionnelle et continue, nécessitant l’implication des institutions scientifiques et académiques (départements de recherche scientifique rattachés aux grandes écoles d’ingénieurs et des universités, CNRST, IRESEN, …) mais également des pouvoirs publics pour développer des partenariats impliquant également le secteur privé. »

A+E // Dans votre thèse vous avez réalisé une enquête sur les freins et les difficultés liés à l’efficience énergétique des bâtiments. Quels en sont les principaux résultats ?

N.L // « La faible pénétration des pratiques énergétiques sur le terrain nous a interpellés pour essayer de comprendre les raisons de cette « non pratique », mais surtout pour situer les principales attentes en vue d’une traduction effective sur le terrain. Notre recherche s’est donc appuyée sur les résultats d’une enquête menée auprès d’un échantillon d’architectes praticiens mais également sur un ensemble de données collectées lors des entretiens avec différents acteurs (MATNUHPV, GIZ, Al Omrane, CNOA). Il faut savoir que dans un premier temps, nous avons essayé de comprendre la perception globale du concept du « durable », et nous avons constaté qu’elle est en étroite corrélation avec la pratique de l’architecture bioclimatique, du vernaculaire, et avec l’utilisation d’éco matériaux pour l’économie d’énergie, ainsi que des ressources renouvelables. Selon la majorité des sondés, la volonté du maître d’ouvrage et la qualification de la maîtrise d’œuvre, notamment les architectes, BET et BC ainsi que celle des entreprises BTP constituent les premiers facteurs déterminants pour adopter une approche durable de construction. Fondamentalement, la non-adhésion à une pratique énergétique dans le projet s’explique d’abord par les surcoûts engendrés, la disponibilité des matériaux écologiques, le coût de la mise en œuvre ainsi que l’absence d’incitations fiscales mises en place à cet effet. La grande préoccupation concerne en effet le matériau puisque 67% des sondés pensent que ces incitations devraient d’abord porter sur le prix d’acquisition des matériaux d’isolation et également sur les subventions d’investissement dans les industries nationales de fabrication des matériaux.

La qualification des différents intervenants constitue également une contrainte et plus particulièrement la main d’œuvre qualifiée dans un secteur où l’informel sévit encore. La majorité a d’ailleurs souhaité que le renforcement des compétences puisse porter principalement sur l’innovation des procédés de construction (procédés améliorés de fabrication, isolants nouvelle génération, nouvelles technologies, …), les matériaux et techniques locales d’isolation ainsi que la maîtrise du RTCM et des bilans carbone.

Il a également été constaté que la grande majorité pense que le numérique peut contribuer considérablement à asseoir la pratique durable de conception, d’où l’urgence pour les praticiens de s’investir davantage dans le digital pour être en diapason avec les avancées technologiques permettant de modeler et de maîtriser la consommation énergétique des bâtiments. L’appropriation des outils numériques nécessite dans ce sens le déploiement du BIM quiaccuse actuellement une faiblesse d’utilisation notoire par les architectes (7%). Le BIM et ses applications présentent en effet un grand intérêt sous ses aspects techniques et collaboratifs et les acteurs de la construction, en particulier la maîtrise d’œuvre (architecte, BET, BC) seront de plus en appelés à l’adopter progressivement tout au long du processus du projet. »

A+E // Quelles pistes proposez-vous en vue de mettre en place des actions efficaces susceptibles d’améliorer l’implémentation de cet impératif énergétique ?

N.L // « Le secteur du bâtiment constitue assurément un véritable levier de croissance économique offrant plusieurs opportunités d’investissement (programmes touristiques, logements sociaux, projets d’envergure …). Etant donné l’émergence de la préoccupation énergétique dans la construction et, bien entendu, les exigences thermiques actuelles, le marché de la construction énergétiquement responsable se trouve favorable à la mobilisation des acteurs financiers qui seront appelés à jouer un rôle majeur dans la transition vers une économie verte et à supporter l’objectif du développement durable. L’un des acteurs économiques qui constitue un levier de croissance et un partenaire puissant pour relever ce défi est assurément le secteur privé. Ce secteur, qui est d’ailleurs reconnu par l’Accord de Paris comme acteur de premier plan dans la lutte contre le changement climatique, devrait être placé au cœur des stratégies énergétiques tant au niveau de l’accès à l’entrepreneuriat vert qui doit être facilité en termes de coûts, de délais et de procédures qu’au niveau des incitations fiscales. En encourageant les entreprises BTP locales à s’investir dans la croissance verte et en offrant à leurs partenaires le soutien nécessaire pour le maintien et la pérennité de leur activité, le secteur privé pourra assister à l’éclosion de nouvelles filières BTP à forte valeur ajoutée qui mettent l’accent sur l’innovation et le rehaussement du niveau de maturité technique et technologique.

Plus encore, la transformation en 2019 de la Société d’Investissements Énergétiques en société de services énergétiques, plus communément appelée Super ESCO ou ESCO d’Etat totalement orientée vers la mise en œuvre de projets d’efficacité énergétique, devrait favoriser davantage les pratiques énergétiques et faire adhérer plus d’acteurs. C’est justement là une occasion pour les acteurs de construction d’amorcer des partenariats et des collaborations autour de la question d’énergie dans le bâtiment, et de disposer d’un groupement de professionnels et des praticiens du bâtiment concerté autour d’une vision collective de l’impératif énergétique dans le secteur du bâtiment.

Quant aux autres acteurs financiers, les organismes de crédits devraient témoigner d’une franche adhésion à la promotion de l’efficacité énergétique à travers des bonifications avantageuses des taux d’intérêt des prêts accordés aux maitres d’ouvrages porteurs de projets favorisant l’économie d’énergie dans le bâtiment. Si aujourd’hui la ligne de financement Morocco Sustainable Financing Facility MorSEFF encourage et appuie, dans le secteur du bâtiment, les projets qui répondent aux exigences d’isolation de l’enveloppe, du double vitrage, de l’éclairage Led et des chauffe-eau solaires et réalisant au moins 20 % d’économie d’énergie, le financement demeure réservé uniquement aux nouvelles constructions commerciales et aux bâtiments commerciaux. Le secteur résidentiel qui constitue un segment important du paysage urbain ne profite donc pas des fonds mobilisés par cette ligne. De ce fait, il serait opportun d’étendre le financement des projets privés dans l’EE et les ER au segment résidentiel qui participe largement à la consommation totale d’énergie au Maroc et qui constitue le principal ratio des projets soumis pour autorisation de construire.

Il est donc question de chercher à orienter progressivement les comportements et les décisions des agents économiques vers la promotion du marché de l’efficacité énergétique, du durable, et d’accompagner l’évolution du secteur en favorisant les synergies  » Industrie-Académie-Finance » afin de nouer les partenariats nécessaires au développement économique et technologique adéquat. »

A+E // La consommation énergétique du bâtiment, n’est-ce pas aussi un défi de bonne gouvernance ?

N.L // L’impératif énergétique du bâtiment constitue un enjeu de durabilité et une opportunité pour les collectivités territoriales d’aménager des territoires sobres, de créer un nouveau marché de l’EE et d’amorcer le passage vers l’économie verte. Cependant, la réussite de cette opportunité demeure largement tributaire de la démarche partenariale engagée avec les différents acteurs de la construction et du BTP et du fort portage politique local. Pour ce faire, un grand effort de concertation et de coordination reste à fournir afin d’assurer que la problématique énergétique du secteur soit traitée comme priorité dans les processus décisionnels et dans l’allocation des ressources budgétaires au niveau local. Il s’agit ainsi, dans un premier temps, de coordonner les différentes visions de planification territoriale (PCR avec les SRAT, PDR), et d’assurer la cohérence entre les différents échelons de décision pour traduire cette vision par des mesures concrètes et des projets de démonstrations multi échelles (quartier, arrondissement, ville)

Par ailleurs, si l’exemplarité de l’Etat impose aux institutions étatiques ou semi étatiques d’agir sur leur patrimoine ou projets futurs pour réduire la consommation, la promotion des pratiques énergétiques doit s’inscrire en amont au stade de programmation et d’élaboration des masters plans urbains. Dans ce sens, la mise en place par des opérateurs de l’aménagement urbain d’un CPS type constitue en effet une piste exploitable pour une introduction progressive des dispositions thermiques et pour assoir et valoriser des approches énergétiquement durables de construction.

In fine, le secteur de la construction se trouve être un secteur propice à la transition énergétique tant ambitionnée par note pays : une remise en question de nos modes de construction et de nos approches constructives s’impose alors : l’association des concepts d’architecture, du climat et de l’énergie dans les approches conceptuelles devient de ce fait une nécessité. »

Ce travail de recherche s’intéresse au critère énergétique dans le secteur du bâtiment en tant que secteur énergivore. En effet, l’énergie constitue une préoccupation majeure dans le secteur du bâtiment qui est responsable de 33% de la consommation de l’énergie finale au Maroc. L’économie d’énergie est de plus en plus plébiscitée dans les différentes réglementations thermiques qui s’inspirent parfois d’approches ancestrales telles l’approche bioclimatique. La pratique bioclimatique constitue en effet une approche conceptuelle utile pouvant soutenir l’aspect énergétique et contribuer à la transition énergétique de ce secteur. Cependant, bien que le Maroc ait mis en place un règlement thermique soucieux de l’impératif énergétique dans le bâtiment, sa traduction concrète sur le terrain demeure assez timide particulièrement auprès des architectes qui sont les acteurs liminaires de l’acte de construire. A partir de ce constat, le travail de recherche essaie d’interroger les principales difficultés empêchant l’adoption effective de cet aspect en s’appuyant sur les résultats de sondage direct et d’entretiens semis directifs avec certains acteurs clés de l’acte de construire. Cette approche à l’échelle de la profession a permis de capitaliser sur un nombre d’informations et de pistes et de proposer des actions susceptibles d’améliorer l’implémentation de cet impératif énergétique auprès de cet acteur incontournable en vue de s’inscrire dans l’enjeu de la transition énergétique.


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