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mardi 5 décembre 2023
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Petite histoire du premier parcours de golf au Maroc.

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Commençons par rappeler que le premier parcours de golf au Maroc et en Afrique du nord date de 1914, lorsque le Sultan Moulay Abdelaziz fit don d’un terrain de 65 hectares, au corps diplomatique étranger de Tanger, afin que ses représentants puissent pratiquer leur sport favori. Vu le statut international conféré à la capitale du détroit depuis 1906, le golf a été, à juste titre, un espace de rencontres de nombreux diplomates, responsables politiques et personnalités influentes installées dans la ville à l’époque.

Dessiné par les architectes Ken Cotton et Frank Pennink, et initialement dénommé Diplomatic Country Club, il a conservé une forte empreinte britannique et deviendra plus tard le Royal country club golf de Tanger (RCCT).

Pendant la période internationale et même bien plus tard, le golf fut le centre de gravité dela jet set internationale qui le fréquentait assidûment. Il donna au Maroc sa première réputation de destination golfique africaine : Elizabeth Taylor, Rupert Murdoch, Henry Kissinger, Jimmy Carter, Calvin Klein et Barbara Hutton en furent les illustres ambassadeurs. Cette dernière, célèbre héritière des magasins Woolworth, que l’on surnomma « la pauvre petite fille riche » eut deux résidences principales, en dehors de sa suite permanente à l’hôtel Menzeh : la première dans la Kasbah de Tanger et la seconde mitoyenne au golf.

Cette demeure représente, au Maroc, la première habitation à l’orée d’un parcours golfique, désirant profiter du charme et du calme de la proximité des greens. Depuis, plus de 50 parcours ont été dessinés et construits au Maroc par « des architectes qui ne savent pas jouer au golf mais qui s’assurent que personne ne le pourra ! » dira d’eux Dave Marr, grand joueur professionnel américain du siècle passé.

Quant à l’architecture des résidences et des Club House,  elle fait actuellement l’objet d’un soin particulier et d’un confort sans précédent que les architectes ont su exalter. Découvrons-les.

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Orange is the new black.

Chaque numéro que nous éditons représente à la fois un défi, une prouesse et une fierté. En tant que groupe de presse indépendant et pour le Maroc moderne d’aujourd’hui et de demain, nous consignons avec résilience et abnégation l’évolution et les exploits architecturaux multiples depuis plus de 20 ans.

Au péril des idées.

Ce deuxième opus d’une extraordinaire aventure, celle d’aller à la quête de jeunes talents avérés, se termine avec la publication du COLLECTOR DES ARCHITECTES EMERGENTS Volume 2. Dans l’histoire récente et moins récente du Maroc, jamais de tels ouvrages n’ont été publiés. Ceux qui, au péril des idées, mettent en avant les jeunes acteurs les plus méritants du « plus beau métier du monde » et qui n’en reste pas moins un des plus éprouvants et complexes à pratiquer.

La poussée d’Archimedia.

Comme la poussée d’Archimède est inéluctable, celle d’Archimedia l’est aussi. Prenons les jeunes architectes émergents de ce Maroc en plein mouvement. Une fois dans le bain, fraîchement diplômés, prêt à exercer, à bâtir leurs idées et penser l’architecture autrement, chacun à sa façon, il est souvent difficile pour chacun d’eux de regagner la surface…de se rendre visible.